Quand un drone filme Saint-Pons



Par Flideo et MyPACA. Cette vidéo a été réalisée exclusivement avec des images aériennes, drone piloté par la société Flideo.

Le Castrum de la Roquebrussanne



Oratoire, façon pierres apparentes
En attendant le départ, Place de l'Orbitelle, depuis le pont, je cherche d'éventuels poissons dans les dernières flaques d'une Isolle presque à sec...

Les oratoires

Petit inventaire des marcheurs, et c'est le départ pour une balade d'une vingtaine de minutes qui va nous amener de La Roquebrussanne, jusqu'au site du Castrum et à la Chapelle Notre-Dame d'Inspiration. Une balade facile, organisée dans le cadre du Projet de Parc Naturel Régional de la Sainte-Baume.

Nous sommes accompagnés par François BUS de l'association "La Roque se raconte", incollable sur La Roquebrussanne et sur son patrimoine.
Du village au Castrum, le parcours sera jalonné d'une bonne dizaine de poses devant les oratoires avec une petite anecdote pour chaque niche de ces symboles de la foi populaire.
Un Vulcain qui semble apprécier les fleurs d'une Valériane
Nous laissons le village et la route nous amène au pied de la montée, une courte calade médiévale qui a souffert de l'érosion et des travaux.

Oratoire, façon crépi lisse
Les oratoires se succèdent avec des restaurations diverses...
Le parcours serpente à travers les chênes verts, sur la face sud de cette petite colline. 
Malgré les affirmations de notre guide, difficile d'imaginer l'existence d'un Castrum ou d'une Chapelle...
Les pauses permettent de profiter des senteurs de la garrigue et de découvrir un joli panorama sur la Roque, sur le plateau d’Agnis, la plaine de l'Issole et les autres villages. 


Le plateau d’Agnis, la plaine de l'Issole

Le Castrum

C'est vers la fin du Xème siècle, qu'un seigneur du nom de Brussan crée un Castrum au sommet de la colline de La Roque (Roca). D'où le nom de La Roquebrussanne.
Comme souvent dans les Castrums provencaux, l'architecture de celui de la Roca a épousé le relief en exploitant les dénivelés et la forme des rochers pour créer remparts, piliers et murs. Orienté au sud pour s'abriter des vents froids et profiter du soleil...
Les remparts délimitent une zone de plus de 2000 mètres carrés. Les maisons des habitants, invisibles aujourd'hui, étaient à l'extérieur de l'enceinte.
L'accès au Castrum était contrôlé par plusieurs portes d'accès. Les trous percés dans la roche témoignent de l'existence des poutres soutenant ces portes.
Du Castrum comme des maisons, il ne reste que quelques remparts dont la taille donne un idée de dimension de la forteresse. Les fossés et les ponts-levis ont évidemment disparu et la nature a repris ses droits. Néanmoins, les murs et certaines constructions confirment l'intérêt stratégique du lieu. Son implantation sur le rocher en fait un excellent poste d'observation sur la plaine comme sur les versants sud de la Sainte-Baume...

Les premiers remparts
Pilier de la première porte d'accès
Les premiers remparts et la Chapelle
La Chapelle
L’amphithéâtre construit sur la citerne
François BUS de l'association "La Roque se raconte"
Un amphithéâtre en pierres sèches aménagé au XVIIIe siècle, a été construit avec les pierres récupérées du château par l'ermite Bormes, et non par les Romains comme le pensent certains.
L'amphithéâtre en plein air regarde la plaine de l'Issole et c'est de ce point qu'aujourd'hui encore le prêtre bénit le terroir lors du pèlerinage traditionnel du 8 septembre.
L'esplanade couvre astucieusement une citerne et permettait la collecte des eaux de pluie, collecte indispensable à tout village perché... Si les seigneurs pouvaient voir l'Issole depuis leur Castrum, ils ne pouvaient puiser son eau...

Panorama depuis la terrasse du Castrum

La Chapelle Notre Dame d'Inspiration

Au dessus de l'entrée de la Chapelle du XVe siècle, les statues de Saint-Bruno (œuvre du chartreux Don Alphonse) et de Saint-Étienne (oeuvre du sculpteur Portanier) nous accueillent alors que la statue de Sainte-Marie (œuvre du chartreux Don Alphonse), placée sur le pinacle, vous tend ses bras et semble veiller sur la vallée.
Les organisateurs ont été bien inspirés en prévoyant une visite de l'intérieur de la Chapelle. Une bonne initiative ; combien de fois  lors de nos randonnées, passons-nous devant des bâtiments dont nous ne pouvons qu'admirer l'extérieur...
La Chapelle contient une intéressante collection d'ex-voto. L'autel est exceptionnellement décoré d'or, de rouge et de bleu.
Chapelle Notre Dame d'Inspiration
Statue de Sainte-Marie (œuvre du chartreux Don Alphonse)
Ce sanctuaire doit son parfait état de conservation à la profonde vénération que garde la population envers la statue en bois de la Vierge, oeuvre datant du XVè siècle.

Son autel principal en marbre blanc est surmonté d'un rétable en bois doré polychrome (1664), encadré de deux colonnes entres lesquelles s'ouvre une niche avec coquille renfermant la statue vénérée qu'entourent six médaillons représentant les principaux mystères de la Mère de Dieu.

Un second autel, contre le mur de gauche, est dédié à Saint Etienne.


L'autel de marbre blanc surmonté d'un rétable en bois doré polychrome (1664)

Sources

- Site officiel de la Roquebrussanne

Extraits de son livre : Vers la fin du Xe siècle, un seigneur du nom de Brusson construit le castrum de La Roca. « Sur un rocher escarpé se trouve le château féodal avec ses tours, ses murs crènelés, ses sarbacanes , ses fossés et ses ponts levis. Au pied de ce rocher, des maisons agglomérées, entourées de remparts, protégées par le château ». Les habitants, entre autres les Remonenq, Massis, Bosq, Bremond, Chaudin, Marin, Ollivier, Reboul, Roiubaud, prennent l’habitude de le nommer Roca Brussana, la Roque de Brussan.

Billet de Nébla - Nèbles ou fumées ?

Est-ce le même village ?

Au nord - La Poulido

Au sud - La Polluado


Ce matin, pas de vent... Côté village, un joli soleil. Mais côté plaine, c'est soleil voilé... Avec un petit air des paluds d'autrefois. Mais la brume ne correspond pas à celle des zones humides et des poljés en hiver...
L'absence de vent retient les fumées dans l'entonnoir du Vaisseau... Phénomène de plus en plus fréquent dans ce triangle des Paluds couvert d'usines et de bureaux, traversé par un important trafic routier, mais pas que...

Ce "brouillard", c'est la nouvelle nèble que l'on peut apercevoir en randonnée, depuis les hauteurs de Saint-Clair, du Douard ou du Cruvelier, mais également depuis la D2 la sortie d'Aubagne...


Etude AirPACA (EtmoPACA) hiver 2006-2007

L'étude Qualité de l'Air sur Gémenos a été réalisée du 7 décembre 2006 au 1er mars par EtmoPACA. L'étude relève des disparités dans les mesures réalisées sur divers points du village. Notamment en deux points particuliers :
- Le rond-point de la Mairie,
- La plaine de Jouques.

L’étude des profils horaires des concentrations en polluant a conduit à différentes observations :
- En matinée et également en fin de soirée, les concentrations moyennes en particules et en monoxyde de carbone, relativement plus élevées que celles en NO2, indiquent, en plus du trafic routier, d’autres sources de combustion.
- En matinée, les fumées de brûlages sur la plaine de Jouques sont probablement à l’origine de la hausse des particules. En soirée, elles pourraient provenir des activités domestiques (chauffage domestique, feux de cheminée). La part de ces autres sources est significative.
Source : Etude qualité de l'air par EtmoPACA (AirPACA).

Estimation annuelle des niveaux de NO2 pour 2007 (Source AirPACA)
Si cette étude montrait que Gémenos restait bien au dessous des seuils des grandes concentrations de la région (Aubagne, Plombières...), elle a été réalisée il y a plus de dix ans et l'absence de station de mesure locale ne peut garantir l'absence de pics ponctuels et localisés dans des entonnoirs géographiques...


L'opacité des fumées de la plaine n'est pas forcément synonyme de nocivité, mais dans le doute...
Une station de mesure au sein de cette zone sensible serait la bienvenue car dans cette zone ou en périphérie immédiate, on trouve des habitations, des centres d'activités sportives de plein-air, des centres scolaires, et même une crèche... 



Relevés AirPACA, AtmoPACA, AtmoSUD

AtmoSUD (anciennement AirPACA puis AtmoPACA) fournit quotidiennement l'état de la qualité de l'air sur tous les villages de la région PACA (cf. Site de la Mairie). Mais cela ne signifie pas qu'il existe une station de mesure dans chaque village et encore moins dans chaque zone sensible d'un village ou d'un bassin de vie.
Pour Gémenos, c'est la station de mesure d'Aubagne, aux Passons, qui fournit les données. Les mesures indiquées pour Gémenos sont une extrapolation des mesures d'Aubagne, extrapolation qui tient compte de la situation du village et des sources possibles pouvant impacter la qualité de l'air (industries, trafic routier, direction des vents, relief...)


Donc...

Avec des vents dominants comme le Mistral, de secteur nord-ouest à nord, les pollutions locales (dans la ZI des Paluds) temporaires ou non déclarées, ne peuvent pas être prises en compte par la station AtmoSUD des Passons.
D’autre-part, cette station étant de type "Fond/Urbaine", elle ne collecte pas toutes les données et ne peut donc pas signaler des pics de pollution d'origine industrielle ou autre.
Comment connaître la qualité de l'air que nous respirons dans notre bassin de vie et comment identifier la source des polluants pour les réduire.


Quelques rappels...

Source AirPACA

Le brûlage des déchets et en particulier des déchets verts à l'air libre est maintenant interdit (à quelques exceptions près).
Le Préfet du département des Bouches-du-Rhône, Préfet de la région Provence Alpes Côte d’Azur, Préfet de la Zone de défense et Sécurité Sud a signé le 17 mai 2013 l’arrêté préfectoral portant approbation du Plan de Protection de l’Atmosphère révisé.

Voir l'arrêté du Préfet du 17 mai 2013.
Voir le Dépliant "Ne brûlons plus nos déchets verts à l’air libre !" (format pdf - 2.4 Mo - 12/06/2013)


La route de la Sainte Baume en 1974

La départementale de la Sainte-Baume était une petite route de promenade fréquentée par les marseillais. En 1974, le conseil général décidait d'élargir cette route et votait les crédits correspondants. De nombreuses personnalités avaient pris conscience du problème écologique posé par cet élargissement un peu démesuré. Interview d'un habitant de la Sainte-Baume sur les inconvénients de l'élargissement de la route, d' Edmond GARCIN député maire d'Aubagne.


La France défigurée - Vidéo INA - 17 nov. 1974

Un reportage de l'INA du 17 novembre 1974, où élus et habitants semblent regretter des aménagements démesurés. Pourrait-on aujourd'hui se lancer dans de tels travaux ? Quel bilan écologique de ces aménagements ? Un syndicat de protection du massif existait depuis 1972. Quelle aurait été la position du futur PNR ?




Que sont devenus les remblais et les tentatives de "remise en flore" des éboulis, couverts de cette mousse, 40 ans après ?
A vérifier lors de votre prochaine balade...  

Le Castrum Geminis - Un patrimoine en peril


Le Castrum Geminis - Un patrimoine en péril

Lire l'article facebook des Amis de Gémenos ci-dessous.

Lettre à M. Le Commissaire

Enquête d’utilité publique sur la Charte du PNR Sainte-Baume
Lettre d'un habitant au Commissaire Enquêteur



Monsieur le Commissaire Enquêteur,


Ce « Parc Naturel Régional de la Sainte-Baume »,

  • quand les enfants s'escapaient sur les sentiers du Gour de Brest, se défiaient en vélo sur les pentes de l'Espigoulier ou pataugeaient dans les ruisseaux de Saint-Pons,
  • quand leurs parents et grands-parents défilaient en chantant en Provençal pour les cavalcades traditionnelles de la Saint-Eloi ou lors des fêtes religieuses, dans les villages de Gémenos, de Cuges, de Signes ou de Saint-Maximin,
  • quand la montagne offrait ses richesses et faisait vivre et travailler ses habitants,
on l'appelait simplement « La Sainte-Baume », conscients de son importance, admiratifs de la beauté de ses paysages mais ignorants de sa fragilité.

Depuis plusieurs années, des passionnés, des élus, des professionnels et de simples habitants ont œuvré pour référencer, communiquer, protéger et organiser ses ressources. La Charte est l'aboutissement de leurs travaux. Elle propose les fondations indispensables qui vont garantir la création d'un Parc Naturel Régional et la pérennité de son patrimoine culturel et naturel.

Le temps des démarches administratives est incompatible avec celui des humains. Depuis plus de 40 ans, des habitants attendent ce parc, d'autres pensent qu'il existe déjà. Parmi les premiers acteurs, certains ont disparu.

En quelques décennies, de gros changements se sont accélérés et nous en constatons régulièrement les effets. Face cette accélération, la création d'un Parc Naturel Régional devient indispensable. Bloquer ou ralentir la démarche actuelle porterait un coup fatal au projet et amorcerait probablement la disparition d'un sanctuaire.

Si le projet a su réunir 29 communes, leurs liens vont au-delà de l'aspect géographique, politique ou écologique car ces communes partagent un bagage culturel que la Charte n'a pas oublié.

Cette Charte n'est pas un verrou, au contraire, elle pourra susciter des initiatives labellisées PNR dans de nombreux domaines et « la vie pourra se réinventer sur la Sainte-Baume ».


G. C.
Né et habitant à Gémenos




PNR Sainte-Baume - Réunion publique Auriol

Réunion publique Auriol 

Jeudi 1er décembre 2017

Jeudi 1er Décembre à 18h30 à la Salle des Fêtes : RÉUNION PUBLIQUE D’INFORMATION sur le projet du futur Parc Naturel Régional de la Sainte-Baume

Gémenos en 1957

Gèmenos en 1957 (source : INA)

Reportage INA de 1957.  Pour retrouver Gémenos et ses habitants, aller directement dans la seconde partie...

Gémenos plus de dix ans après la libération (en seconde partie)

Arbousier



Arbouses et arbousiers

Fréquent dans nos balades, l'arbousier commun (Arbutus unedo),  se déploie sur le pourtour méditerranéen mais peut grimper très haut sur les côtes atlantiques.
Mais il choisit son site pour s'implanter, pas trop humide, pas trop sec, pas trop calcaire, à l'abris des pins. L'arbre possède plusieurs dénominations comme arbre aux fraises, arbre-fraise, frôle et olonier en fonction des régions.

Les arbousiers ont la particularité d'avoir en même temps leurs fleurs et leurs fruits. A la fin de l'automne, ils offrent aux oiseaux, aux merles, aux grives de passage... et aux randonneurs, leurs belles boules rugueuses et colorées de rouge et de jaune.
Les fleurs, ce sont les butineurs qui s'en régalent, surtout les gros bourdons qui œuvrent encore en hiver.
Les fruits ne sont pas toujours appréciés par les humains. Un peu farineux ou granuleux s'ils sont trop mûrs, ils sont âpres s'ils ne le sont pas assez...
Si dans son nom de baptême, les Romains l'ont appelé "Arbutus unedo", "Arbutus" vient de Arbor (arbre en latin), les mauvaises langues affirment que "unedo" signifie "je n'en mange qu'une fois" !

L'Arbousier est capable d'atteindre les 10 mètres de haut (un peu haut pour lui voler ses arbouses sauf si on est un oiseau), ses branches hautes et nouvelles deviennent rougeâtres.

Côté cuisine

Pour les connaisseurs, mûres et sucrées, les arbouses valent le petit détour, un petit arrêt gourmand, quitte à se faire distancer lors des balades... Rares fruits de l'hiver de nos collines, les arbouses apportent un peu de vitamine C.
Si leur granularité n'est pas toujours agréable dans les confitures, en gelée et en liqueur elles font l'unanimité...
En Corse, on en faisait même de l'eau de vie.

L'Arbousier côté légendes

Plante sacrée pour les Romains, l'arbousier était symbole d'éternité à cause de son feuillage toujours vert.
Cardéa, déesse gardienne des portes et protectrice des enfants utilisait une baguette d'arbousier pour éloigner les sorcières. Selon Ovide dans «Les Métamorphoses», elle pouvait ouvrir ce qui était fermé et fermer ce qui était ouvert. Elle aurait offert à Janus un rameau magique d'arbousier capable de désensorceler et de guérir.
Pline l'Ancien a vanté sa grande résistance au feu.
Dans l'Enéide, Virgile en fait référence pour décrire les obsèques de Pallas « On s’empresse de tresser les claies d’un brancard flexible avec des branches d’arbousier et de chêne et on dresse un lit funèbre ombragé de verdure. »

Dans le nord de l'Afrique, les Berbères plantaient des arbousiers pour éloigner les démons.

Afficher l'image d'origine El oso y el madroño (wikipedia)
En Espagne, c'est bien un arbousier qui est secoué par l'ours sur le blason de Madrid.
La statue de l'ours et de l'arbousier est l'œuvre de l'architecte espagnol Antonio Navarro Santafé, inaugurée en 1967 (source Wikipédia)


En Italie, les patriotes l'ont adopté à cause de ses couleurs : le vert du feuillage, le blanc des fleurs, le rouge des fruits. On accrochait jadis une branche d'arbousier garnie de 3 fruits pour attirer la chance.

En Corse du Sud, lorsque les enfants faisaient leur tournée du Nouvel An ("Bon Di e Bon Annu"), ils déposaient sur la table des maisons visitées, une petite branche d'albitru (arbousier), symbole de loyauté.

Lorsqu'il fut vendu aux Romains par Juda, Jésus fut caché par un généreux Arbousier. Mais la bruyère voisine (scopa en Corse) écarta son feuillage pour le dénoncer. Dieu bénit l'arbre charitable qui portera des fleurs et des fruits et bannit la gruyère qui porte des fleurs qui n'auront jamais de fruits...

Sources

Comtes et légendes corses
* Blog La peinture de l"Arbousiers

FR3 Vaqui à Gémenos

Ce dimanche VAQUI vous propose une découverte du pays de GEMENOS. Proche d’Aubagne, cette ville mérite une visite. Frédéric Soulié aura pour guide Robert  BRUGUIERE et Christian ARAVECCHIA du groupe folklorique « la Poulido de Gémo » et organisateur du festival international renommé. Dans les collines, Frédéric rejoint  René LONG,  Armand DOL et l’équipe de la CMGR (Confrérie des Mangeurs de Gibiers Raffiné…) pour la préparation des brochettes de grives. Enfin,Lionel LONG va l’initier à l’art du chilet, l’imitation des chants  d’oiseaux, un savoir-faire ancestral bien provençal.

La bande annonce





Les reportages de Frédéric Soulié nous ferons découvrir  la vallée de Saint-Pons à Gémenos. A l'abri de la Sainte-Baume, au pied des enivrants lacets du col de l'Espigoulier qui grimpe vers le Plan d'Aups, le domaine propose une belle diversité d'espèces disséminées sur les 800 hectares acquis par le département des Bouches du Rhône. Ballade de la chapelle St Martin en remontant les cascades vers l’abbaye cistercienne abandonnée de St-Pons. Puis les amateurs de chevaux lourds prendront plaisir à faire vivre leur passion avec un labour à cheval au Château St-Jean de Garguier. Au théâtre de verdure quelques membres des Fifres & Tambours de Gémenos nous attendent pour une petite démonstration musicale.

Le reportage (30 minutes)



Vaqui

Ne manquez pas cette rediffusion de votre émission VAQUI, dimanche 27 novembre aux alentours de 10h45 sur France 3 Provence Alpes et France 3 Côte d'Azur.

Enquête publique PNR Sainte-Baume

Pour comprendre, lire la présentation sur le site du PNR...
A lire dans la Provence...

FR3 météo survole la Sainte-Baume

Avec ce reportage de FR3, découvrez une nouvelle face de la Sainte-Baume. Survolez le massif comme un aigle de Bonelli. Découvrez aussi ces artisans qui sculptent la nature pour en faire des objets uniques.



A retrouver sur le site de FR3. Évasion : massif de la Sainte-Baume, un lieu enchanteur.

PNR ? Vous avez dit PNR ?

Deux petites animations pour mieux comprendre ce qu'est un Parc Naturel Régional et ce qu'il n'est pas...







Foire aux santons St-Maximin

19 et 20 novembre 2016
Foire aux Santons et à l'Artisanat d'Art à Saint-Maximin la Sainte-Baume

La Foire aux Santons à Saint-Maximin la Sainte-Baume frappe les trois coups ! Les meilleurs santonniers, crêchistes, artisans et créateurs se donnent rendez-vous chaque année dans les magnifiques salles voûtées du Couvent Royal, pour nous apporter odeurs et couleurs de Noël de notre enfance.  En savoir plus...

Le 6 novembre 2016
Ruralia à Gémenos


Le samedi 5 octobre
Le Beausset - Découverte des anciens métiers de la colline


Le 9 octobre 2016
Faites le Parc Naturel Régional de la Sainte-Baume dans le Parc de Saint-Pons (Gémenos)

Cliquer sur l'image pour télécharger le programme complet


Cette journée propose de nombreuses animations gratuites, pour petits et grands, des conférences, des balades, des spectacles, des rencontres avec des écrivains du territoire, des démonstrations et initiations aux métiers d’art, la découverte d’activités sportives en pleine nature, etc.


Plus de renseignements à l’office du tourisme de Gémenos ou sur 
www.cddpnrsaintebaume.fr
ou sur www.pnr-saintebaume.fr



Plus d'infos sur le site du projet de PNR de la Sainte-Baume

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De Zola à Cézanne

Le début de l'automne est toujours synonyme de redémarrage du cycle des randonnées. Aujourd'hui, un classique, une boucle Tholonnet-Tholonnet via les barrages de Zola et de Bimont. Une randonnée moyenne, sans grosse difficulté, du moins c'est ce que l'on s'était dit...



Première escarmouche, plus rigolote que méchante : un sentier couvert de trois bons centimètres d'argile liquide. Sur quelques dizaines de mètres, la terre collait à nos semelles transformant nos chaussures en "compensés" "manifaïques".
Personne n'a glissé (dommage s'eut été rigolo). Si vous étiez dans le coin, les danseurs de flamenco qui tapaient les pieds au sol, type danseur de claquette, c'était nous !




Il faut dire que dans ce pays des Terres Rouges, les collines d'argile sont fréquentes et elles résistent mal aux pluies orageuses.

Au détours d'un virage, les premiers ouvrages annoncent la proximité du premier barrage : des canaux larges d'un bon mètre.







Mais une table sous un mûrier, un banc, une petite bâtisse, de l'eau claire dans un joli bassin, deux beaux platanes... Impossible de ne pas s'arrêter pour un petit grignotage... Bio, bien-sûr...




Quelques centaines de mètres à peine et nous découvrons le barrage Zola.

Le barrage de Zola

C'est le plus petit, le plus ancien des deux barrages. C'est lui qui remplissait les canaux. Pourquoi barrage Zola ? Et bien parce que c'est François Zola, le père d'Emile, ingénieur italien, qui l'a construit ! Pas de ses mains, non !

Contrairement à ce qu'ont affirmé certains randonneurs du groupe, le père d'Emile Zola ne se prénommait pas Gorgon, mais bien François ...

Difficile de ne pas monter sur ce "rempart" pour profiter des reflets et des lumières du matin. En face, la silhouette de la Sainte-Victoire nous rappelle que nous sommes en terre de Cézanne. Et naturellement, l'association de ce barrage et de cette montagne nous rappelle les liens qui unissaient Zola et Cézanne...






Jolis reflets sur une eau immobile... Où l'on pourrait croire que les pins d'Alep poussent à l'envers...

Et oui... Mais bon, on est là pour randonner et qui dit randonner dit marcher...
A peine repartis, une nouvelle découverte. Vous connaissez les "cairns", ces amas de pierres empilées que certains appellent "montjoie", et qui sont placés à dessein pour baliser les sentiers de randonnée ? Et bien, c'est une bonne centaine de cairns serrés les uns contre les autres qui nous montrent le chemin vers Bimont...




Joli amoncellement ! L'auteur a dû y passer quelques heures. Du César...  Il y avait le "Street Art", le "Land Art", il y a maintenant le "Rando Art" !
Espérons que ce ne soit pas de l'art éphémère... Sanglier au milieu des cairns, c'est éléphant et porcelaines...

Le barrage de Bimont

Nous atteignons le plateau. Les panneaux d'information nous accueillent et nous renseignent sur le site et sur ses aménagements.
Une information de "Tourisme et Handicap" précise qu'une partie du parcours est utilisable par les personnes à mobilité réduite. Même si tous les aménagements ne sont pas disponibles, c'est une bonne initiative... Initiative qui permet de partager le spectacle de ce lac artificiel.
Il est bientôt midi et le soleil éclaire le fond des vallées.



Et côté sud-est, l'omniprésence de la silhouette de la Sainte-Victoire...



Une visite côté ouest nous confirme que l'on est bien sur un barrage et pas un lac... En se penchant, on découvre un autre petit barrage et une eau couleur "calanque".




Midi ! On mange !
Ce sera à proximité du barrage, dans un joli coin aménagé, sur une table dont le plateau de marbre nous rappelle que la dernière étape de notre parcours passera par la carrière de marbre...

Côté flore et faune

La végétation s'est mise au repos pour laisser passer la fournaise de l'été. Les iris sont rachitiques. Rien à voir avec le même site au printemps.
Seules les fleurs sèches des immortelles, des sistes et des chardons donnent une illusion de clairière fleurie...




Mais en s'approchant de plus près, les premières pluies de l'automne ont déjà semés leurs couleurs. Les minuscules fleurs de ce que j'appelle crocus d'automne sont bien au rendez-vous...




Malgré l'aridité du lieu, une libellule nous rappelle que l'eau n'est pas bien loin...




Le retour se fait entre pins et champs d'oliviers, d'abord sur le plateau et ensuite dans les vallons. Mais toujours sous le regard de la montagne de Paul.











Et comme elle a commencé, la randonnée se termine en longeant les ravines des Terres Rouges avant de redescendre vers le Tholonnet.



Le parcours 

Une erreur de parcours (que l'on va imputer à la beauté des paysages traversés et à l'absence de balisage) a rallongé le retour vers le Tholonnet... En vérité, on tournait en rond.

Nous devons notre salut à un autre groupe de randonneurs qui nous a indiqué le petit sentier de l’aqueduc, sentier sans balisage du tout !
NB : C'est avec un petit accent pointu que nous avons dialogué... Se perdre, alors que l'on est du coin... Quelle honte...

Mais une boucle supplémentaire quand on est perdu, c'est encore plus de plaisir... C'est la découverte surprise de nouveaux sentiers... C'est des instants d'amitié, de solidarité inoubliables... C'est l'impression de participer à Koh-Lanta... Euh ! J'exagère...
En tout cas, ce sont des anecdotes et des taquineries que l'on ne manquera pas de ressortir ! Et c'est tellement plus agréable que la tristesse de ces randonnées réglées comme du papier à musique pour randonneurs stakhanovistes qui rêvent de marcher sur la Lune mais qui ignorent ce qu'il y a dans le buisson à côté de chez-eux !

Merci Alain !

Cartes et graphiques

Bientôt sur vos écrans...